Ketty Lisador
Conteuse
Ketty Lisador est conteuse à l’ association Gran-mér-kal ; elle se plaît à dire que son identité de conteuse c’ est Granmérkal.
Elle a acquis une grande expérience artistique dans le domaine du conte, du théâtre.
Depuis 2009 elle pratique le chant lyrique.
Elle a dirigé des classes A PAC durant une douzaine d’ années.
Elle a dirigé des ateliers « Prévention Illettrisme »
Elle a écrit trois spectacles :
– La Réne la mantri ( contes pour enfants) 1993
– Kaz an kaz, zéspri la kaz :Récits de cases créoles 2009
– Kabar piédboi : récits des arbres de portée écologique 2010
Elle a participé à la rédaction de :
– Identités et cultures de Laurent Médéa ; préface de Françoise Vergès et de Lucette Labache
– Manifeste pour une pensée réunionnaise sur les proverbes créoles de D. Honoré – Gran-mér-kal : représentations traditionnelles et actuelles avec Axel Gauvin
– Collecte de Comptines créoles : DITOU…MATOUDI…TOUDOU – Lo Sor : recueil de poèmes sur nos croyances et nos superstitions avec Yvannick Varatchia
– Recueil de comptines créoles « Grén mémoir, mémoires en grains
– MIMOSE : sur les stéréotypes filles/ garçons : projet FEJ/ UFR chez Orphie
Maman a tiré le gros lot cette fois, en choisissant Papa Gaston.
Elle a un travail, elle est infirmière. Elle a le coeur sur la main. Elle est toujours prête à aider les autres ; bien sûr, elle trouve des « emprofiteurs », ils sont comme des petits cailloux sur son chemin. Et la reine des « emprofiteurs » c’est ma tante, la soeur de ma mère. Clélie et moi nous lui avons donné un « tinom gâté » : TATIE POUPETE ! Elle est encore venue demander de l’ argent à Maman, devinez pourquoi ? Pour faire LES SOLDES ! Et s’ acheter sa quarante deuxième paire de chaussures du semestre.
Maman râle mais se fait chaque fois rouler cari soud- ri avec les promesses de remboursement à crédit de Tatie. J’ai beau lui dire : – Maman arrête d’ être aussi gentille. Elle me répond toujours : – C’est que nous avons manqué de tout lorsque nous étions enfants. Et puis, c’ est moi l’ aînée. Moi, chaque fois que j’entends çà, j’ ai envie d’aller me promener sur une autre planète.